Les Antilles… le soleil, le rhum, mais aussi, l’histoire sombre de l’esclavagisme.
Delgres était en concert ce week-end à la Cité du Train, en clôture du Festival GéNéRiQ.
Une batterie métronomique et féline à la fois, des riffs de guitare dobro trempés dans la braise, un tuba cabossé d’où s’échappent des lignes de basse telluriques… Voici ce qui attendait les 350 spectateurs de ce premier concert de l'année à la Cité du Train.
Formé par Pascal Danaë, Baptiste Brondy et Rafgee, le groupe a déjà largement fait ses preuves sur scène avec sa musique aux multiples influences. Des chansons rassemblées sur un premier album, Mo Jodi, qui vaut au trio d’être nominé aux Victoires de la Musique 2019 (catégorie Album de Musiques du Monde) et d’avoir été récompensé par le Grand Prix blues de l’Académie Charles Gros.
Pendant près d'une heure et demi, le trio a donc fait la part belle aux titres phares du premier album, les «Mo Jodi», «Mr President», «Respecté Nou», et s'est même targué d'une reprise surprenante, en créole, de «Whole Lotta Love« de Led Zeppelin.
Une énergie débordante et un public conquis, ce premier concert de l'année à la Cité du Train était un parfait remède à la grisaille hivernale et un remontant des plus appréciables avant de reprendre le travail.
Y’a pas à dire, écouter Delgres dans un cadre si particulier nous a clairement donné envie d’aller boire quelques lampées de rhum sous un soleil de plomb.
© Crédit photos : North Sébastien Live Photography
Concert du 10 février 2019, Cité du Train - Patrimoine SNCF, Mulhouse
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